Zinal, étude parallèle, concours 1er prix
Par son implantation, le bâtiment reconnaît les particularités qui caractérisent ce lieu. Il est construit sur l’arête de la falaise, en limite des courbes topographiques. La façade exposée au sud est traitée de manière exceptionnelle. Elle est conçue afin de profiter de l’énergie solaire et les occupants y jouissent d’une vue plongeante et imprenable sur le paysage.
L’utilisation du bois pour l’ensemble de la construction comme matériaux facilement transportable en hélicoptère, permet grâce à la préfabrication un montage de la nouvelle cabane en une saison.
La maçonnerie est réduite au minimum. Elle intervient uniquement pour l’exécution des fondations, qui sont ponctuelles et renforcées à l’aide de micro-pieux.
La charpente préfabriquée constitue l’ensemble des planchers et parois de la cabane. Les poteaux et poutres de la structure sont remplis d’isolation et revêtus de panneau de copeaux de bois orientés (OSB). Le revêtement de façade est composé de panneaux de fibres synthétiques aux reflets soyeux rappelant la neige alentour.
Les ouvertures exprimées de manières ponctuelles sur les façades est, ouest et nord deviennent plus généreuses au sud, où elles cohabitent avec des capteurs solaires (photovoltaïques et thermiques).
Par sa conception, le bâtiment profite au maximum du rayonnement solaire, la façade sud fonctionnant comme un grand capteur solaire. Le réfectoire récupère l’énergie solaire passive grâce à son vitrage le jour et le restitue la nuit à l’aide de la chape ciment disposée au sol. L’étage supérieur est équipé de panneaux photovoltaïques et des capteurs thermiques pour l’énergie solaire active.
La forme compacte du bâtiment et une isolation de façade performante permettent de réduire les pertes thermiques. Une ventilation low-tech permet de récupérer l’importante chaleur émise par les occupants tout en assurant un confort accru et évitant les problèmes de moisissures pour des locaux fermés plusieurs mois par an.
article paru dans le nouvelliste en 2013
article paru dans le nouvelliste en 2008